LES SECRETS DE NOTRE SAVOIR-FAIRE
“La haute couture, ce sont des secrets murmurés à l’oreille d’une génération à l’autre!” disait Yves Saint Laurent.
Fiers de notre héritage, nous aimerions vous partager quelques-uns de nos savoir-faire : des techniques traditionnelles de smocks, broderies et finitions transmises au sein de notre atelier. Ce sont elles qui font le succès et la qualité de nos robes.
Plissage du tissu manuel
Pour faire des smocks, il faut d’abord préparer le tissu. Celui-ci doit être plissé. Près de quatre à cinq fois la largeur de la surface à smocker est nécessaire! Tout dépend de la finesse du tissu que l’on doit souvent doubler pour que les plis soient “stables”.
Pour obtenir des plis verticaux réguliers et serrés, nous utilisons une machine à plisser manuelle. Inventé dans les années 50 par la Read Company en Afrique du Sud, cet instrument fonctionne avec un système de cylindres, aiguilles spécifiques et fils. L’étoffe est délicatement glissée par l’arrière pour ensuite venir s’enrouler entre les deux cylindres à l’aide de la manette. Une fois le passage lent et délicat des fils terminé, le tissu plissé est prêt à être smocké.
Ici Harisoa plisse un tissu bleu ciel destiné à une robe à smocks classique taille 4 ans.
Plissage du tissu à la main
Pour les tissus rayés ou à carreaux, nous effectuons chaque pli entièrement à la main l’un après l’autre. Ceci nous permet de faire ressortir une couleur seulement et d’obtenir un panneau de tissu uni. Nous plissons aussi le velours à la main en raison de son épaisseur. Cette étape est essentielle pour garantir une surface impeccable et requiert une grande dextérité.
Plusieurs heures de travail pouvant aller jusqu'à presque une journée entière sont nécessaires. Une fois le tissu plissé, il faut ensuite fixer les plis sur l’arrière du panneau. C'est alors sur l’avant du panneau plissé que pourrons être faits les smocks.
Ici Natacha plisse à la main le tissu de notre robe à smocks rayée blanc et rose.
Smocks à la main
Broder sur la crête des plis de tissus est tout un art. Entièrement fait main, les smocks demandent minutie, patience et régularité. C’est l'œil qui guide la main et l'enchaînement des mouvements. Souvent constitués de plusieurs couleurs, donc de plusieurs fils, les broderies, qu’elles soient figuratives ou géométriques, prennent progressivement forme sur le tissu. Elles supposent en amont la mise au point avec la styliste d’un prototype qui servira de base pour reproduire le modèle.
Le choix des couleurs de fils, leur rendu par rapport au tissu, placement et taille des motifs est crucial pour garantir une harmonie visuelle finale. Cela requiert un vrai travail de créativité de notre styliste qui invente de nouveaux smocks pour chaque collection.
Ici Adeline est en train d'effectuer notre iconique smocks Tour Eiffel sur une robe rayée rose et blanche à col Claudine.
Ci dessous, Natacha est en train d'effectuer notre iconique smocks Fabrice, les petits riccocos ressemblent à de délicates perles.
Manche amandine brodée
La robe Amandine est l'un de nos modèles emblématiques. Sa beauté tient non seulement au raffinement de ses smocks mais aussi à son délicat col froufrou et plus encore à l'élégance de ses manches. Celles-ci sont ornées de minuscules fleurs brodées. Faites dans les mêmes couleurs de fil que les smocks, elles apportent une touche finale chic et romantique. Nos robes se doivent d'être aussi jolies de dos, de devant et de profil!
Ici Natacha brode les manches ballons d'une robe Amandine à rayures vert pastel.
Point de tige
Fréquemment employé pour nos finitions, le point de tige permet de souligner la couture du bord des volants de la robe. Brodés à la manière d’une délicate corde, les points, légèrement penchés, pénètrent gracieusement les uns dans les autres offrant une impression de continuité. Ils épousent ainsi parfaitement la forme du volant.
Ici, Hanta pratique le point de tige. Elle apporte la touche finale à cette robe de fête brodée au nom de l’enfant : Eloise James Hertz! Fait avec un fil argenté, le point de tige se marie à merveille avec le précieux organza.
Jupon ajouré
Le jupon de coton blanc a toute son importance; c’est lui qui donne de l’ampleur à la jupe et permet à la robe de virevolter. Juste au-dessus de l’ourlet, le tissu est percé de petits trous nommés“jours”. Cette technique de couture traditionnelle consiste à retirer quelques fils, soit de chaîne, soit de trame. Ceux restants sont liés entre eux et fixés par des points d’ornement. Souvent utilisés pour le linge de maison, les jours offrent une finition raffinée et sont un signe distinctif de haute qualité.
Ici, c’est Hanta, responsable des finitions, qui est à l'œuvre. Maîtrisant parfaitement le geste, ses jours sont d’une grande régularité.
Ourlet invisible à la main
Si l’ourlet est un incontournable connu de tous en couture, celui de l’ourlet invisible fait main est bien moins répandu. Imperceptible tant sur l’endroit que sur l’envers, son secret réside dans la prise de quelques fils de tissus seulement. L’aiguille navigue ainsi entre l’ourlet et le tissu en prenant le moins de matière possible. Toutes nos robes ont un ourlet invisible, une finition élégante à laquelle nous tenons.
Ici Voharina effectue un ourlet invisible sur l'une de nos robes à smocks. Il s'agit de l'une des étapes finale du processus de production.
Voici donc un petit aperçu de l’artisanat et savoir-faire traditionnel que nous perpétuons à travers chacun de nos modèles.
En savoir plus sur notre univers et notre savoir-faire
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